De la punta lingua à Malte


Après avoir eu la confirmation de l’arrivée de nos colis, nous quittons donc Salina le 02 septembre en direction de Milazzo au Nord Est de la Sicile.

Les 30 Miles seront parcourus au moteur (encore !!!) et après un arrêt baignade au cap Milazzo, nous arriverons à la marina vers 16H00. Là, les enfants découvrent avec un certain plaisir que qualifierais de masochiste les documents du Cned.



Le 04, direction le détroit de Messine et Riposto au pied de l’Etna.
Passer un détroit est toujours un moment particulier lorsqu’on navigue et j’ai encore le souvenir de Gibraltar. Nous imaginions l’entrée beaucoup plus marquée


et cette petite plage sous le pylône est rigolote


car il faut penser à l’importance du trafic.



Evidemment le vent nous a lâché et nous ressentons les multiples remous du nord du détroit.


Nous ne nous arrêterons pas à Messine et, passant devant, pas de regrets. Nous apercevrons au loin les fameux bateaux qui chassent l’espadon


( la photo n’est pas terrible).

La cote ne deviendra intéressante qu’à partir de Taormina

et nous arriverons à Riposto vers 18H00 .

La marina est très luxueuse à notre goût mais la ville est assez déprimante. Nous louons une voiture pour aller voir l’Etna de plus près


et les enfants seront assez impressionnés



surtout par la vision de cette maison.



Nous irons aussi voir le golfe d’Alcantara et son canyon où Bénédicte et les enfants prendront contact avec l’eau glacée des montagnes.


Je l’avoue je n’en ai pas eu le courage. Puis nous passerons par la belle Taormina trop fréquentée pour continuer à monter jusqu’à Castelmola où nous tombâmes sur une sympathique réunion de vieilles voitures


pour ensuite aller nous restaurer et rentrer au bateau ma foi assez épuisés.

Vue sur le volcan depuis le bateau.

Le 08 septembre, direction Syracuse


où nous nous amarrons au pied de la vieille ville… mais tout à la manœuvre nous avons perdu de vue les enfants ! où sont ils ? Ah les coquins.


Nous passerons quelques jours à sillonner sans but précis les ruelles en étant sous le charme de cette ville


où tous les mariés de Sicile semblent se retrouver là entre belles toilettes et décontraction générale.


Nous y ferons la connaissance de Gisèle et Jean-Marie sur leur bateau au nom si particulier.


Cela me fait penser à une inscription sur un mur d’école chez moi à Tarbes au moment de la première vague de taggers où l’on pouvait lire « j’sais pas quoi écrire ».


Le 11 septembre vers 23h00, après avoir frugalement fêté l’anniversaire de Bénédicte,



nous quittons la Sicile pour Malte que nous atteindrons le lendemain vers 17h00 en ayant pensé en cours de route à changer le pavillon de courtoisie.

Arrivée sur La Valetta .



A bientôt ...

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