Désolé pour le retard... je reprends la plume
Ouf ça y est tout est là !!!
Ouf ça y est tout est là !!!
Nous décidons de passer par la Gomera pour amariner Seb notre nouvel équipier et le 16 novembre nous partons pour San Miguel au sud de Ténériffe. La navigation par ici est assez sportive à cause des phénomènes d’accélération entre les îles.
globicéphale nonchalant
Le 17 novembre, nous rejoignons San Sebastian de la Gomera. La courte traversée se terminera au près serré dans une bonne brise. Nous pensons que ce sera notre dernier bord de près jusqu’à la Martinique …. ce qui sera le cas.
Dernier plein de go à San Miguel
L’île de la Gomera mériterait un séjour plus long
La journée du 18 sera consacrée aux derniers préparatifs : douches, internet, un peu de marche et dernier martini en terrasse. Et le 19, nous nous élançons pour la grande traversée.
Manu est très concentré pour le grand saut
La journée du 18 sera consacrée aux derniers préparatifs : douches, internet, un peu de marche et dernier martini en terrasse. Et le 19, nous nous élançons pour la grande traversée.
Manu est très concentré pour le grand saut
Une première pour nous tous. Le départ est assez émouvant et les 35n d’accélération au sud de l’île chassent les états d’âme. Un peu plus tard, nous serons encalminés par le dévent de l’île d’El Hierro et je réalise que je n’ai pas fait le bon choix et qu’il aurait mieux valu passer par le Nord. Il nous faut donc nous dégager au moteur.
Nous avons fait le choix de nous contenter des 220 litres de GO du réservoir et d’un jerrican de 20L qui est toujours dans la soute. Nous comptons également sur Michel, notre routeur météo de Searout pour éviter les zones sans vent.
Pas assez pour une fricassée
Pas assez pour une fricassée
Jeux d’eau pour Guy Manu et Seb
Jusqu’au 28 Novembre, la descente s’effectue sans problème si ce n’est un un pincement au cœur le 26 vers 4H00 au plus près de l’archipel du Cap Vert ( environ 200 miles). Heureusement cela coïncide, avec le moment où nous faisons route vers l’Ouest, quasiment cap direct.
Du 28 Novembre au 05 Décembre, de grosses dépressions dans le nord détruisent peu à peu les alizés et nous éprouvons l’impuissance d’être au milieu de l’atlantique sans vent. Je dois dire que c’est une expérience intéressante même si c’est usant pour les nerfs de l’équipage. Un grand merci au spi symétrique qui nous permet d’avancer à 3 nœuds et à l’ingéniosité de Guy notre cuistot pour égayer notre quotidien en cette période de disette vélique.
Tant et si bien qu’à l’arrivée, il nous restera un quart du réservoir et le jerrican intact.
Le 02 Décembre, nous sommes pile au milieu de l’atlantique et j’ai une pensée très forte pour mon père qui a disparu l’année dernière a cette date. Je lui avais promis de l’appeler de cet endroit et je l’entends quand même me répondre affectueusement « alors marin d’eau douce… !!! »
Je décide également de lancer une bouteille à la mer avec un petit message
Le 02 Décembre, nous sommes pile au milieu de l’atlantique et j’ai une pensée très forte pour mon père qui a disparu l’année dernière a cette date. Je lui avais promis de l’appeler de cet endroit et je l’entends quand même me répondre affectueusement « alors marin d’eau douce… !!! »
Je décide également de lancer une bouteille à la mer avec un petit message
Et de me mettre à l’eau sans arrêter le bateau
dessous c’est le grand bleu, 5000m de profondeur
Après le 05, le vent revient enfin mais il nous semble que cette période sans alizés ait été propice à l’établissement d’une instabilité orageuse. Le 07 Michel nous signale une dépression dans notre sud et nous remontons un peu pour la négocier au mieux dans son nord.
Je n’aime pas beaucoup voir se créer un tel phénomène dans ces endroits là et je sais que Michel va le surveiller de près. Tout compte fait elle se comblera sur place plus rapidement que prévu et le 09 reprise du cap direct.
Notre plus belle prise
Notre plus belle prise
Jusqu’à l’arrivée, le temps sera très nuageux avec de nombreux grains épars pas trop méchants mais qui nous forcent à souvent manœuvrer la voilure. La mer sera également agitée avec souvent 3 mètres de creux mais le bateau se comporte bien et nous assure un bon confort en sécurité. Le 13 décembre vers midi, la terre est en vue
et 2 heures plus tard nous entrons dans la baie du Marin...
après 2815 miles parcourus et le sentiment d’avoir réalisé une belle navigation au large.
Nous n’aurons à déplorer que 3 avaries :
La poulie bâbord de retenue de bome
L’allumage piezo du four
Et le plus ennuyeux, le moulinet de traîne Mitchell qui nous à lâché quelques jours avant d’arriver. (après démontage, la construction nous a paru bien légère pour un tel matériel)
Nous n’aurons à déplorer que 3 avaries :
La poulie bâbord de retenue de bome
L’allumage piezo du four
Et le plus ennuyeux, le moulinet de traîne Mitchell qui nous à lâché quelques jours avant d’arriver. (après démontage, la construction nous a paru bien légère pour un tel matériel)
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